2015 : Pourquoi cette décision ?
Dans la plupart des villages concernés, les communes ont fait des efforts gigantesques au regard de leurs maigres budgets pour apporter à l’école un environnement matériel et humain optimal : écoles neuves, personnel (ATSEM à temps plein).
Tout le monde est satisfait du fonctionnement actuel : enfants, parents, enseignants, etc.
Alors la question cruciale est :
Pourquoi changer brutalement quelque chose qui est apprécié par tous, parfois même recherché par certains parents pour l’émulation qu’engendre ce type d’école ?
C’est non seulement viable, mais les résultats nationaux des élèves sortant de nos classes uniques, supérieurs aux autres élèves, inciteraient pourtant à l’exact opposé : favoriser le fonctionnement de ces classes plutôt que de les condamner à terme.
Ce n’est pas d’aujourd’hui qu’on veut les condamner : lire cet article de 2008 ! Le texte ci-dessus a été rédigé en 2015… nous ne ferions pas de bons devins…
2016 : Nous avions donc raison !!! Sauf que…
… nous avions sous-estimé l’ampleur de l’attaque suivante.
Nous pensions naïvement que l’année suivante (donc cette année), on s’attaquerait aux écoles à deux classes.
Que nenni ! La destruction programmée va bien au-delà des classes uniques. Ce sont toutes les écoles rurales qui sont menacées de disparition à court ou moyen terme.
Le nouveau « rouleau-compresseur » a pour nom « Convention ruralité« .
Et c’est une tornade « nationale » venue du ministère qui va tenter de s’appliquer, de passer en force, si nous ne nous levons pas tous en masse pour alerter nos élus !
Dans plusieurs départements cette convention est présentée hypocritement aux élus comme un bienfait pour le monde rural.
Il faut leur faire prendre conscience de la gravité de la chose ! Certains l’ont compris… à nous d’en convaincre un maximum.