POUR QUI SE PREND- IL ? JUSQU’OÙ IRA T-IL ?

Étape n°1 : Opération intimidation – On fait donner la patrouille pour montrer à ces mécréants qui est le chef !

Partout l’occupation des écoles des 26 et 27 mai s’est déroulée dans une atmosphère bon enfant, dans le calme et la sérénité. Partout où sont passés les gendarmes, tout s’est déroulé sans aucun problème… sauf à Haut-de-Gan.

Là, vous avez fait donner les gendarmes de Gan et la BRI de Pau pour expulser les quelques parents qui occupaient dans le calme cette école.

Peu importe la polémique stérile entamée dans la presse sur le nombre de gendarmes et le port du gilet pare-balles ou pas etc… Les gendarmes ne sont pas à blâmer, ils n’ont fait que leur devoir : obéir aux ordres. Ils ne sont pas les responsables de cette action d’éclat !

Pourquoi cette opération « coup-de-poing » ? Sans doute pour déloger quelques dangereux malfaiteurs ? Que nenni : un papy qui apprenait un peu de Basque aux enfants, un ancien élève qui leur jouait de l’accordéon…

En arriver à de tels excès démontre clairement un manque de maîtrise.

Perte de contrôle ? Zèle excessif d’un IEN ? Intimidation ? On ne saura jamais, même si nous avons notre opinion.

Etape n°2 : On se lâche dans la presse et à force de parler on en arrive  à l’insulte et au mépris purement gratuits

Certains des propos tenus sont méprisants et odieux.

MediaBask du 26-05-15 : Interview du Directeur Académique des Pyrénées-Atlantiques

Lisez ses propos méprisants

Nous sommes rendus là à l’extrême limite de l’insulte qui est, comme chacun le sait, l’arme des faibles.
Vraiment, il faut être à court d’arguments crédibles pour en arriver à de tels excès !

Morceaux choisis :

« Les enfants des zones rurales n’ont pas de très grandes ambitions … ».

« Les Classes uniques sont contraires à des conditions dignes d’éducation. »

Vous parlez de respect et de dialogue M. Barrière. De quel côté est l’outrance ? De quel côté est la manque de contrôle ? De quel côté st l’irresponsabilité ?

Vos actions et écrits récents ne vous grandissent pas ! Ils révèlent un autoritarisme inoxydable générant invariablement une disparition du débat démocratique.

Les gens ne sont pas des objets manipulables à l’envi.

Vous parlez sans arrêt de conscience : « Je ne peux, en conscience, accorder de dérogation… ». De quelle conscience parlez-vous ? De celle qui vous donnerait le droit d’insulter et d’outrager pour en arriver à vos fins, d’imposer vos avis comme parole d’Évangile, et ce par quelque moyen que ce soit ?

Nous avons, nous aussi, conscience d’agir dans l’intérêt de l’enfant,de la famille. Et par dessus tout, la conscience tranquille.

Nous sommes résolus à ne rien céder sur ce en quoi nous croyons et qui est juste.

L’ADERP64 n’est pas un « machin monté de toutes pièces », c’est un groupement de tous ceux, élus, parents, enseignants qui ne peuvent plus supporter votre attitude condescendante et votre mépris pour le monde rural.

C’est votre comportement qui a fait le lit de cette révolte, car il s’agit bien d’une révolte, et qui vous démontre que ce monde rural que vous teniez sans doute comme taillable et corvéable à merci, a une qualité première : la solidarité. Qualité que vous ignoriez sans doute et qui vous a laissé croire que tout se passerait sans vagues, en catimini.

Tel un rouleau compresseur, vous avez écrasé toute velléité d’opposition à vos ordres dans vote entourage immédiat. Pas un IEN n’a osé critiquer un tant soit peu cette décision. Tous ont obéi, le petit doigt sur la couture du pantalon. Il n’est pas dit que tous approuvent pour autant votre comportement digne d’un ayatollah.

Par contre, nous, nous sommes libres et citoyens responsables. En tant que tels, nous ne laisserons pas faire n’importe quoi, sous prétexte que c’est la volonté d’un chef craint à défaut d’être vénéré.

Jusqu’à preuve du contraire, nous vivons en République !

Nous ne nous laisserons pas dépouiller de notre dernier lieu de vie, de notre dernier lien social par des arguments fallacieux ressassés à longueur d’article ou de réponse, comme pour vous convaincre que vous aviez raison.

NON, M. Barrière, les « ploucs sans ambition » ne lâcheront rien, ne serait-ce que pour vous montrer qu’ils ont de l’ambition. Ils finiront par vous faire comprendre que vous êtes dans l’erreur.

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