Si la carte scolaire 2017 avait été relativement « douce » (élections oblige !), les mesures annoncées pour cette année vont trancher dans le vif.

Alors que le DASEN dispose de +3 postes pour le département, il n’y a jamais eu autant de fermetures définitives proposées !

Alors pourquoi ?… Et bien, il faut trouver des enseignants pour appliquer la promesse de Macron de dédoubler des CP et les CE en REP. Mesure annoncée à grand fracas, sauf qu’il n’y a eu aucun poste supplémentaire créé.

L’an dernier, les postes nécessaires ont été « pompés » entre autres dans le réservoir des PMQC (Plus de Maîtres Que de Classes). Dans le 64, il apparaît évident qu la ponction sera faite sur le rural.

Et pour ça tous les moyens sont bons. Par exemple , on ne pas comptabilise pas les TPS scolarisés dans telle école sous prétexte que le village n’est plus en Zone Prioritaire selon le Schéma Départemental de Soutien aux Familles, en s’asseyant allègrement sur l’article L113-1 du Code de l’Education qui dit :

Les classes enfantines ou les écoles maternelles sont ouvertes, en milieu rural comme en milieu urbain, aux enfants qui n’ont pas atteint l’âge de la scolarité obligatoire.

Tout enfant doit pouvoir être accueilli, à l’âge de trois ans, dans une école maternelle ou une classe enfantine le plus près possible de son domicile, si sa famille en fait la demande.

Dans les classes enfantines ou les écoles maternelles, les enfants peuvent être accueillis dès l’âge de deux ans révolus dans des conditions éducatives et pédagogiques adaptées à leur âge visant leur développement moteur, sensoriel et cognitif, précisées par le ministre chargé de l’éducation nationale. Cet accueil donne lieu à un dialogue avec les familles. Il est organisé en priorité dans les écoles situées dans un environnement social défavorisé, que ce soit dans les zones urbaines, rurales ou de montagne et dans les régions d’outre-mer.

Dans ces classes et ces écoles, les enfants de moins de trois ans sont comptabilisés dans les prévisions d’effectifs d’élèves pour la rentrée.

« Il est organisé en priorité dans les écoles situées dans un environnement social défavorisé » ne signifie pas « Il n’est organisé en priorité que dans les écoles situées dans un environnement social défavorisé« .

Encore une fois, M. Barrière joue sur les mots.
Nulle part il n’est fait mention des ZP1 et ZP2 !!!

En réaction à ces menaces précises, une vingtaine de maires du Haut-Béarn se sont réunis à Préchacq-Josbaig. Voici l’article paru dans la République du 25-01-2018 :

 

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